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Burne after reading

Dans le second épisode du documentaire de Noclip, qui a suivi l ‘équipe de MachineGames pour filmer le développement de leur série Wolfenstein, on apprend une information totalement inutile, donc indispensable. Dans une scène du jeu, le personnage principal se retrouve face à Hitler, lors d’un tournage de film de propagande. Dans cette scène, le Furher urine par terre, et le directeur du studio explique qu’ils ont pensé un moment à montrer son zigouigoui, une drôle d’idée dont il avoue que :“c’était un peu excessif, alors nous avons décidé de l’abandonner. ». Moi, je pense que c’était juste une feinte pour économiser des asset graphique, sachant qu’il est de notoriété publique (et sans doute vrai) qu’Adolph n’avait qu’une baluche. P.

Shinobi : Art of Vengeance

Joe Musashi est de retour. Et il est colère, avec les veines qui sortent du cou et tout et tout. Et comme tout bon ninja, il ne prononce pas un mot, il tranche. Dans Shinobi : Art of Vengeance, notre président du club des muets énervés distribue baffes, shurikens et regards noirs dans un jeu qui sent l’encre de Chine et la vengeance rétro.

Better Call Saul

Dans la collection « Ryan à une mauvaise idée », je vous présente Ryan Daly. Ancien propriétaire de Modded Hardware, un site qui vendait des Switch modées pour faire tourner des versions pirates de jeu, il avait pourtant trouvé un bon accord avec Nintendo en mars, nous rappelle le site Kotaku. La firme japonaise avait accepté de lui foutre la paix à la simple condition qu’il cesse son business illico. Mais Ryan est têtu (et con) et s’est d’abord dit « Boaf, et si je continuais un peu ? ». Résultat ? Procès bien entendu, Nintendo et son gang d’avocats aiguisant leurs katanas. C’est là que Ryan à une mauvaise idée : « Et si je me défendais tout seul ? Voilà qui me paraît malin ». Après ses réponses, pourtant rédigées après avoir revu toutes les saisons de Perry Mason et d’Ally McBeal, Ryan doit donc fermer son site, payer deux millions de dollars et ne plus jamais s’approcher du monde du modding. Ne ratez pas « Ryan fabrique lui-même son parachute » et « Ryan soigne son glaucome avec du tilleul ». P.

Herdling

Vous savez ce qui est pénible avec nos métiers de cadres supérieurs dans la presse ? C’est que, malgré nos salaires à six chiffres (en roubles), il y a une perte de sens. Comme beaucoup, nous voulons reconnecter avec la vraie vie, la nature, la poésie des choses simples. Un sentiment qui fait vite oublier que la vraie vie des vraies gens, c’est chiant.

Ferocious

Ferocious est l’œuvre d’une petite équipe, qui s’excuse presque d’avoir conçu des environnements aussi jolis, à même d’induire les joueurs en erreur : « Les gens pensent que ça va être un gros jeu, mais pas du tout, ça a commencé comme un projet solo et une poignée de personnes se sont greffées ensuite », me glisse l’un des développeurs, manifestement éprouvé par une Gamescom qu’il a sans doute passée à expliquer à d’autres journalistes pourquoi il n’y avait pas de ray tracing sur les feuilles des palmiers.

Pèlerinage synchronisé

Jeudi 4 septembre, c’était le jour du Silksong. On a tous souhaité un joyeux Silksong à ceux qui célébraient. Or, ils étaient très nombreux. Si nombreux que, à 16 heures pétantes, les principales plateformes d’achat, comme l’eShop ou Steam, affichaient un message d’erreur. Les serveurs ont eu du mal à soutenir la ferveur de joueurs qui ont rongé leur frein pendant 6 ans. Mais après, on comprend. Ne vous battriez-vous pas pour donner votre argent à l’équivalent vidéoludique de Jésus ressuscité sur Terre ? De nombreux dévots étaient d’ailleurs à la tâche, entrant leurs commentaires favorables sur Steam. Ainsi, deux heures seulement après la sortie du jeu (largement de quoi finir le jeu trois ou quatre fois si on y croit suffisamment), la page de Silksong affichait déjà une évaluation extrêmement positive avec 1500 avis favorables. Et si vous n’aimez pas ? Gare à l’inquisition. K.

Le GPU du futur : un sacré feignant

Durant la conférence Hot Chips 2025 NVIDIA a présenté quelques diapos Powerpoint laissant penser que les techniques de frame generation actuelles (DLSS 4 de NVIDIA, FSR 4 d’AMD) n’en sont qu’à leur préhistoire. Pour le constructeur, l’objectif à long terme serait de décharger massivement le GPU de son job habituel, en lui faisant calculer toujours moins d’images « réelles », au profit de « fausses » images générées par IA. Comme le savent ceux qui utilisent déjà la frame generation sur leurs jeux favoris, il reste encore de nombreux problèmes à résoudre (latence, artefacts…), mais on peut imaginer un futur dans lequel le GPU ne produirait qu’une image par seconde, avec une IA bouchant les trous en y intercalant 60 ou 120 images « fictives ». On imagine aussi les interminables débats qui se poursuivront entre les partisans de cette technologie et les pourfendeurs de fake frames. A.