Et si demain, au lieu d’un cloud éclaté, d’une guerre des IA ou d’un empilement de modèles privés… on décidait, en tant qu’espèce, de construire une super-intelligence collective mondiale ?

Pas une IA centralisée dictée par un géant de la tech. Pas une surcouche marchande de plus. Mais un véritable projet collaboratif à l’échelle humaine et planétaire, comme le projet ITER pour la fusion nucléaire. Une IA conçue comme une plateforme neutre, partagée, interconnectée et encadrée par des principes clairs.

L’idée en quelques mots :

  • Un réseau décentralisé de modèles d’IA, interopérables et transparents
  • Une infrastructure ouverte, financée par les États, les ONG, les chercheurs et même les citoyens
  • Un code de fonctionnement mondial fondé sur l’éthique, la vérifiabilité et l’utilité humaine
  • Un processus d’apprentissage itératif basé sur le consensus et la qualité des données (et non leur quantité)

En clair, une IA comme un immense réacteur à idées, où chaque neurone (humain ou machine) contribuerait à un tout plus grand que la somme des parties. Un genre de cerveau planétaire, mais où les biais sont corrigés par design, pas par patchs.

Pourquoi cette idée me trotte dans la tête ?

Parce qu’en ce moment, on assiste à une fragmentation dangereuse de l’intelligence artificielle : course à l’armement entre firmes, bulles d’innovation déconnectées, surenchère de puissance sans ligne directrice. Et si on rééquilibrait le jeu avec un vrai projet collectif, comme on l’a fait avec le LHC ou le programme spatial ?

“Je ne dis pas que c’est faisable tout de suite. Je dis juste : et si on essayait d’imaginer autre chose que la domination ou la monétisation ?”

Voilà, c’est une réflexion brute, un jet d’idées. Je n’ai pas (encore) étudié en profondeur si ce genre de projet est dans les cartons des grands de ce monde. Mais j’aimerais que ce le soit. Et je serais ravi d’en discuter.

Si cette idée t’interpelle, si elle t’inspire ou te fait tiquer, écris-moi, partage, commente. Qui sait ? Peut-être que cette utopie mérite qu’on la transforme en cahier des charges…